Le muscle de l’âme ou le siège de l'âme est un terme donné aux muscles majeurs du psoas dans les enseignements du système Tao de guérison universelle. Il a un lien intime avec notre rythme respiratoire, et donc avec notre état émotionnel, ainsi que le tronc cérébral, mieux connu sous le nom de cerveau reptilien. Votre psoas n'est pas simplement un muscle.
C'est le messager primordial du noyau de votre être!
C'est en quelque sorte le muscle de L'AVANCEMENT dans la vie car c'est après tout avec les jambes que l'on avance symboliquement.
Koch pense qu'en cultivant un psoas en bonne santé, nous pouvons raviver les énergies vitales de notre corps en apprenant à renouer avec la force vitale de l'univers.
Ce tissu bio intelligent exprime votre intégrité à tous les niveaux et peut-être perçu comme le gardien du Hara, communément appelé le centre mobile.
Situé au plus profond de votre noyau, votre psoas est une source de pouvoir intérieur.
Malheureusement, peu de personnes connaissent ce muscle mais c’est celui qui donne souvent des douleurs lombaires et force petit à petit par manque d’étirements à se voûter et à marcher comme une personne âgée.
Le psoas est un muscle bi-articulaire c’est-à-dire qu’il recouvre deux articulations : celle entre les lombaires et le bassin, et celle entre le bassin et le fémur.
Il part de la hanche, traverse l’abdomen et s’attache profondément sur les cinq vertèbres lombaires.
Ce muscle est particulièrement prédisposé à devenir tendu puisque son fascia est en continuité avec celui du rein et du diaphragme.
Le psoas est vital pour notre structure squelettique, nos organes et notre état énergétique général, en effet ce muscle est responsable de la stabilisation du corps.
Il affecte donc la mobilité, l’équilibre, les mouvements des articulations, la flexibilité et bien plus encore.
Il a pour rôle d’aider le corps à rester droit et en mouvement en attachant le haut de votre corps au bas de votre corps : c’est le seul muscle qui relie votre colonne vertébrale à vos jambes.
Il est également relié à la membrane, où la respiration est modulée.
C’est également là que la plupart des sentiments physiques de l’anxiété se manifestent.
Koch pense qu’il y a un lien direct entre le psoas et la moelle épinière, ce qui conduit à la partie la plus ancienne de notre cerveau
– le cerveau reptilien...
Le psoas réagit énormément au stress émotionnel et particulièrement aux peurs. Les peurs constituent l’émotion négative prédominante à l’heure actuelle sur la planète.
De plus, étant donné les postures assises fréquentes, le psoas ne bénéficie pas d’étirements sur une base régulière.
Il accumule ce stress et devient rapidement tendu, voire rétracté.
« Le psoas incarne littéralement notre profonde envie de survie, et plus profondément, notre désir élémentaire de nous épanouir»
Il est divisé en deux chefs musculaires, en deux parties :
le psoas-iliaque, et le grand psoas.
De par sa localisation nous comprenons qu’il agit sur le dos mais aussi sur la jambe.
Il sert soit à lever la cuisse, soit à incliner le buste quand la jambe est fixée.
C’est donc typiquement le muscle de la marche et de la montée des escaliers.
Il absorbe les TOXINES comme une poubelle!
Collé très profond vers la colonne vertébrale, il arrive à capter les toxines des organes et viscères l’environnant. Essentiellement le foie, le côlon et les intestins.
Lorsqu’il a accumulé trop de toxines, il devient « pâteux ».
On dit qu’il est toxémié.
Il n’arrive plus alors à se contracter et à se décontracter correctement.
Il devient gênant. Sensible. Douloureux.
Et ces gênes peuvent s’accompagner de troubles digestifs (diarrhées, ballonnements) indiquant que le corps est en souffrance à cause de cet
« empoisonnement », et qu’il essaie de trouver une solution pour se soulager. Il faut alors envisager un détox complet.
Il est directement lié aux émotions !
Ce rapport nous vient du ventre de notre mère et de notre position foetale !
Nous sommes enroulés sur nous-même. Les jambes repliées sur notre torse. Les aines totalement refermées dans un état réconfortant, confortable, dans la piscine du liquide amniotique.
Cette position laisse des traces émotionnelles.
C’est une position que nous cherchons instinctivement quand ça ne va plus. Quand nous avons besoin de réconfort. Quand nous avons mal ou peur.
En effet quand nous sommes effrayés nous nous recroquevillons en mettant nos jambes en dedans. Nous ne nous offrons pas au monde en nous déployant des bras et des jambes!
C’est ancré dans notre cerveau primitif. Et nous nous construisons autour.
Autour de nos muscles, de nos articulations, nous avons nos fascias.
Sortes de filets qui viennent nous contenir, nous maintenir, nous renforcer.
Ces fascias réagissent aux émotions pour nous protéger.
En cas de stress, ils resserrent leurs mailles.
Les muscles sont mis sous pression des fascias.
C’est un mécanisme inconscient.
Le fascia iliacus n’échappe pas à cette règle, et comme il est très grand, son action sur le corps est très importante.
C’est ainsi que lorsque nous avons des émotions fortes, notre mémoire tissulaire nous protège, cherche à nous remettre dans un cocon, et ferme nos hanches.
Pour ce faire, ce sont bien les psoas qui sont mobilisés.
Ils se contractent pour nous remettre en boule. Et dans cette attitude les fascias mettent une double protection, en stabilisant les muscles en fermeture. Ainsi même si les muscles tentent de se relaxer, ils ne le peuvent jamais totalement, tant que le fascia ne lâche pas son emprise.
Or, il existe un lien direct entre les fascias et le système nerveux.
Si le cerveau perçoit un danger (qu’il soit physique ou psychique) il va élaborer des solutions primitives : fuir ou se battre.
Pour les deux options il faut assurer le maintien du corps et le rendre le plus dense possible pour le préparer à la lutte ou à la course acharnée.
Ainsi les fascias sont mis à contribution en se rétractant pour protéger le système musculo-squelettique, mais aussi tous les vaisseaux du corps
( artères, veines, nerfs, lymphatiques ).
Si le stress passe alors les fascias se relâchent et le corps se détend.
Mais dans le cas de stress chronique, les fascias ne desserrent pas leurs mailles.
Aussi on commence à souffrir de l’étouffement de nos muscles, de leur constante mise sous pression. Les douleurs s’installent. C’est ce qu’on appelle des douleurs tissulaires.
Et selon Koch, cette situation est exacerbée par de nombreux éléments de notre mode de vie moderne, postures assises fréquentes dans les divers postes de travail, des sièges de voiture aux vêtements contraignants, des chaises aux chaussures qui altèrent notre posture, limitent nos mouvements naturels et resserrent davantage notre psoas.
Le psoas ne bénéficiant pas d’étirements sur une base régulière, accumule ce stress et devient rapidement tendu, voire rétracté.
Si nous contractons constamment le psoas en raison du stress ou de tensions, le muscle commence finalement à se raccourcir, ce qui entraîne une foule de conditions douloureuses telles que douleur au bas du dos, douleur sacro-iliaque, sciatique, problèmes de disques, spondylolyse, scoliose, dégénérescence de la hanche, douleur au genou, menstruation. douleur, infertilité et problèmes digestifs.
En fait, «le psoas est si intimement impliqué dans de telles réactions physiques et émotionnelles fondamentales qu'un psoas chroniquement resserré signale continuellement à votre corps que vous êtes en danger, finissant par épuiser les glandes surrénales et appauvrir le système immunitaire».
Un psoas serré ne crée pas seulement des problèmes structurels, il contracte les organes, exerce une pression sur les nerfs, interfère avec le mouvement des fluides et entrave la respiration diaphragmatique.
Prendre soin de ce muscle peut changer votre vie!
Ce muscle est donc le reflet de notre état d’esprit de par sa connexion au diaphragme.
Il a un lien intime avec notre rythme respiratoire, et donc avec notre état émotionnel, ainsi que le tronc cérébral, mieux connu sous le nom de cerveau reptilien.
Aussi, plus vous serez stressé(e), plus votre muscle psoas sera tendu. Plus votre psoas sera souple, plus vous serez serein(e).
Notre compréhension du psoas n’est en aucun cas de nouvelles connaissances. En fait, elle remonte à la sagesse antique qui a été soit perdue ou oubliée au fil du temps. Le Yoga nous montre explicitement que les gourous anciens ont compris l’importance d’étirer le psoas.
Les postures de yoga se concentrent sur le relâchement du psoas pour équilibrer l’ensemble du corps.
Un psoas flexible et fort nous anime et permet aux énergies subtiles de circuler à travers les os, les muscles et les articulations pour ainsi réveiller notre colonne vertébrale et la kundalini ou le serpent endormi...
Si le sujet t'intéresse découvre comment étirer ton psoas ICI !
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