La souffrance accélère-t'elle l'éveil spirituel?

On connaît tous le dicton: "La vie n'est pas un fleuve tranquille", car si elle l'était, il serait bien difficile de se remettre en question.

C'est pourtant l'introspection qui mène à la connaissance profonde de soi et à l'éveil qui s'ensuit. Faire sa force de sa tristesse, trouver du positif dans le négatif, comprendre les expériences de vie et grandir fait partie du processus spirituel qui est malheureusement beaucoup plus lent sans un événement déclencheur. La souffrance peut être physique, émotionnelle, mentale, psychique ou spirituelle, on la subit lorsque notre réalité n'est pas en harmonie avec notre projection de vie, ce que l'on à du mal a accepter, on ignore les lois cosmiques...

Le positif dans la souffrance d'une expérience de vie, c'est qu'elle te permet de mieux comprendre les autres, mais cela implique une meilleure compréhension de soi-même également. La souffrance est souvent suivie par le développement d'un instinct de protection personnel et donc de l'élévation de l'estime de soi et de son amour propre.

La vie nous envoie des expériences à vivre très souvent parce qu'on est "prêt" a les vivres.

Cela choquera certaines personnes mais c'est pourtant ces même expériences qui provoqueront un changement radical de vie ou d'orientation chez la personne.

C'est grâce à elle que l'âme prend son importance et reprend sa place prioritaire: on se renferme, on rencontre la solitude, on se sent incompris, et on commence progressivement à rencontrer nos profondeurs, on commence à se poser des questions et peu à peu à trouver des réponses, on a moins peur car on a moins à perdre et on s'abandonne enfin à la vie.

On médite, on s'isole, on change nos priorités, on se recentre, et on s'éveille.

Chaque personne subira dans sa vie un événement déclencheur à l'éveil, la vie sait ce qui est bon pour nous et les expériences qu'elle nous envoie servent à notre évolution, même si on ne le comprend pas toujours de suite, on le comprendra bien plus tard.

Pour les bouddhistes, la souffrance "DUKKHA" est une des 4 nobles vérités du fondement.

Ce n'est donc pas la souffrance elle-même qui accélère l'éveil mais la manière dont on y réagit, c'est elle qui nous porte rapidement à l'arrêt ici et maintenant et à l'introspection profonde.

C'est lorsqu'on ressens un mal-être, une insatisfaction, que l'on essaye de comprendre ce qui se passe.

"L’homme est un apprenti, la douleur est son maître et nul ne se connaît tant qu’il n’a pas souffert. On ne peut éluder la souffrance car elle joue un rôle majeur souvent incompris et rejeté par l’humanité. Elle joue le rôle de Purification, d’Enseignement, de Rédemption et d’Éveil"

La souffrance vient de notre aveuglement et de l’ignorance des lois cosmiques: Attraction, Cause à effets,...

Comme le langage émotionnel du corps nous le confirme, lorsqu’on comprend pourquoi on souffre en retournant à l'origine d'un symptôme, on enlève un poids qui pèse dans notre conscience et la souffrance commence alors à diminuer, c'est pareil pour les souffrances immatérielles.

Nous avons la puissance de l'alimenter comme nous avons la même puissance pour la maîtriser, et l'utiliser comme force:

Comme la personne vicieuse à créer elle-même son vice, elle peut le "tuer" elle-même par la puissance de sa volonté, cela demande, certes, de l'entrainement et une grande maîtrise de sa pensée, mais on attire ce que l'on projette à l'univers.

La souffrance en réalité nous permet d’apprendre la compassion afin d’être à l’écoute des personnes qui souffrent et de leur apporter joie et réconfort, comme le font les grandes âmes en fait de cycle d'incarnation:

les Bodysattvas qui prolongent leurs cycles d'incarnations pour faire changer l'humanité, pour les aider dans leurs évolutions, leur transmettre un message, un enseignement,...

Généralement derrière une souffrance se cache un NON PARDON, c'est un peu comme un miroir, comme si la vie nous reflétait ce que l'on ne voit pas clairement, pour que l'on arrive à l'accepter, à lâcher prise et à l'abandonner. Le poids qui nous ralentissait lorsqu'il est déposé sur le chemin ne pèse plus, on est donc plus léger et prêt à continuer notre chemin...

Comme dans le tarot l'arcane Le Mat nous le dit:

Aucun changement, aucune transition, aucune étape n'est une fin en soi. C'est nous qui ne voulons pas que les choses changent et voulons-nous fixer dans un état par confort ou par sécurité. C'est notre attachement aux choses, aux gens et aux croyances qui provoquent généralement notre souffrance.

Les schémas éducatifs familiaux subits y contribuent clairement, il faudrait pratiquement à l'âge adulte:

Désapprendre ce que l'on a appris, et ouvrir sa conscience.

Car évidemment, la société ne nous veut pas intelligents!

Elle passe son temps à nous transporter hors de la réalité en nous faisans rêvés de choses dont on n'a pas besoin pour être réellement heureux et au contraire en nous manipulant à nous sacrifier pour obtenir ces choses qui détruisent notre réalité et notre bonheur en nous volant notre temps et en nous abrutissant quotidiennement. On rentre en compétition avec nos semblables, on convoite de nouvelles choses tous les mois et on se décentre de l'essentiel: NOUS.

De cette façon la société nous garde dans des schémas de souffrance stéréotypés plus difficiles encore à détruire.

Le chemin initiatique est long et rempli de carrefour, le vrai pardon est une clé, l'acceptation de ne pas être parfait et l'acceptation même de la souffrance est la clé alors: un vieil homme m'a dit un jour prend ta souffrance par la main et demande lui de devenir ton amie, lorsque tu l'auras convaincue, prends le temps de discuter avec elle, prends-la dans tes bras et abandonne tes peurs.

La souffrance comme la solitude, une fois devenue ton amie ne se fait plus ressentir, c'est un peu comme si c'était elle qui a besoin d'amour, comme si elle t'envoyait des signaux parce qu'elle a besoin d'attention, comme si ton âme tentait de te parler et te disait: "Je suis là, essaye de m'entendre, concentres-toi sur l'essentiel, soi ici et maintenant!"

Metro-Boulot-Dodo ne te permettent pas de le faire.

"Donne moi le courage de changer les choses que je peux changer, la sérénité d'accepter celles que je ne peux pas changer, et la sagesse de distinguer entre les deux"

Change!

Sois toi-même, acceptes-toi comme tu es, ne donne plus d'importance au regard des autres car de toutes façons, on ne peut pas plaire à tout le monde!

Réalise maintenant ce que tu aimes, la vie est courte et le temps passe de plus en plus vite. Petit pas par petits pas, concentres-toi sur le présent, abandonne le passé, il est déjà passé.

Concentres-toi sur ton être, sur ta mission de vie, sur ton corps, élève tes vibrations, pardonnes-toi, prend soin de toi, accordes-toi du temps au quotidien.

Concentres-toi sur ce que tu as et non pas sur ce que tu n'as pas, remercie la vie et l'univers pour t'avoir donné ses choses et remercies-toi pour avoir su les garder: salue le soleil chaque jour et voit le comme une nouvelle opportunité pour t'améliorer et apprendre, pour aimer et être aimer.

Aime sans attache en acceptant les changements que la vie te réserve, lâche prise, abandonne le contrôle, fais confiance à l'univers, sème du positif et visualises-toi un futur positif et brillant.

Devient amie avec tes peurs et tes souffrances, affronte une conversation profonde avec elles lors d'une méditation, gagne leur confiance au quotidien, c'est ainsi que tu transformeras ta souffrance en force. Ce n'est qu'en les acceptant, qu'elles ne seront plus un problème, et s'estomperont peu à peu...

Ensuite, CARPE DIEM, continue ton chemin!

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