Le cycle menstruel, une désomatisation secrète "La saignée des voiles"
- Calista Bellini
- 15 juil.
- 5 min de lecture
Dans certaines traditions ésotériques oubliées, pré-théosophiques, notamment égypto-gnostiques et atlantes tardifs, le sang menstruel était vu non pas comme impur, mais comme un véhicule de mémoires vibratoires denses, que le corps expulse non seulement biologiquement, mais éthériquement.
"La saignée des voiles” est un processus naturel par lequel la mémoire émotionnelle, karmique, ou transgénérationnelle se déverse hors du corps subtil via le sang physique, sans passage par la conscience.
Certaines femmes très sensibles ressentent une chute vibratoire ou un vidage énergétique juste avant ou pendant les règles, c’est le signal d’une désomatisation cellulaire. Le corps choisit souvent de saigner quand l’esprit n’a pas su transmuter autrement ce poids. L’utérus fonctionne comme une matrice de réception et de transformation et quand il évacue, ce n’est pas uniquement un œuf non fécondé, c’est une matrice éthérique qui “meurt” temporairement, comme une petite mort de l’ancienne identité, une purge naturelle, cyclique, cellulaire et énergétique. Il peut contenir des mémoires de relations sexuelles, de violences, de lignées... Les règles sont donc un moment où le corps rejette ce qu’il a "porté" même sans en avoir conscience.
La désomatisation signifie littéralement "sortir de la forme", du soma, en grec = le corps.
C’est le processus par lequel une mémoire, un traumatisme, une énergie cristallisée dans le corps est dissoute ou expulsée, sans forcément passer par l’intellect, il ne l’identifie plus comme “moi”, il y a défusion.
Car, ce que tu appelles “moi” est en fait un faisceau de mémoires densifiées.
En défusionnant d’une mémoire, tu libères l’espace énergétique qu’elle occupait.
Le sang menstruel est le reflet matériel de la Lune noire intérieure, c’est-à-dire de ce qui n’a pas été vu, aimé ou intégré.
Le sang menstruel n’est pas qu’un déchet biologique.
Il est chargé :
de cellules utérines
d’informations hormonales
mais aussi de mémoires vibratoires, car l’utérus est un organe récepteur et amplificateur d’émotions et de charges transgénérationnelles.
Chaque règle peut contenir une désintégration de mémoires denses comme les peurs, la honte, la trahison, la colère, ...
Lorsque les règles surviennent, le corps expulse non seulement des tissus, mais des états émotionnels, des images inconscientes et des énergies héritées.
Ce processus agit même sans que la femme en soit consciente.
Chaque cycle est un mécanisme d’auto-nettoyage psycho-énergétique.
Les émotions changent avant les règles, c’est le fameux syndrome prémenstruel qui n’est pas qu’hormonal, c’est la montée à la surface de ce qui va être évacué.
Des souvenirs refont surface juste avant ou pendant, c’est une forme de "réactivation-mort" d’empreintes pour les éliminer.
Certaines douleurs diminuent ou disparaissent après une période émotionnelle intense, c’est un signe que le corps a réussi à extraire une empreinte par le sang.
Un mécanisme de purification intelligent qui permettrait à une femme qui maîtrise ce pouvoir intérieur, d’auto-alchimiser ses blessures.
C'est ce que les anciens appelaient "la saignée des voiles" !
Ce terme fait référence à une perte énergétique, subtile ou réelle, qui traverse un seuil invisible "le voile", souvent entre les mondes, les plans de conscience ou les identités vibratoires.
Il s’agit d’un phénomène de déchirure ou d'ouverture dans les structures subtiles ce qu’on appelle parfois "le voile" entre l’âme et l’incarnation, ou entre la conscience ordinaire et la mémoire cosmique.
Mais cette "saignée" ne concerne pas seulement une fuite elle peut aussi être un moment précis où le corps ou l’âme "saigne" pour franchir un seuil.
Dans l’hermétisme égyptien, on trouve des allusions à la “brèche du voile d’Isis”, notamment dans les mystères d’Isis et d’Osiris.
Le voile d’Isis symbolise la limite entre le visible et l’invisible, entre la personnalité et la connaissance du Tout.
Les prêtresses d’Isis, lors de certains rituels, saignaient volontairement ou laissaient couler un sang lunaire pour ouvrir un canal de communication avec les mondes cachés.
Ce sang était appelé "le lait rouge de la déesse" dans certains écrits occultes, considéré comme la seule substance capable de "désépaissir" le voile.
" Aucun mortel n’a levé mon voile, mais certains initiés saignent en le faisant. "
Dans le Temple de Jérusalem, le voile se déchire à la mort du Christ, signalant une révélation totale.
Symboliquement, le voile représente la limite entre deux états de conscience, ignorance / connaissance, la frontière entre les mondes visibles et invisibles,
et la personnalité construite, l'ego, qui recouvre l’être réel.
Quand il est déchiré, soulevé, incendié, percé, fendu ou teinté de rouge, cela signale une saignée symbolique une perte de repère, un choc initiatique, un dévoilement fulgurant.
Dans l'arcane 21 du le tarot de Marseille, la Mandorle en forme d’amande allongée, représente l’intersection entre deux mondes, c’est le voile saigné, traversé, devenu passage.
Il y a 3 voiles concernés :
Le voile matriciel
Relié à l’utérus ou au centre hara, ce voile sépare la conscience ordinaire de la mémoire cellulaire transgénérationnelle et cosmique.
La "saignée" peut apparaître sous forme de règles plus intenses, hémorragiques ou mystérieusement absentes. C’est un appel de l’âme pour déchirer une couche de fausse identité.
Le voile mental ou identitaire :
C’est la séparation entre le moi psychologique et l’essence réelle.
La "saignée" prend ici la forme d’une dépression étrange, d’un vide soudain, ou d’un sentiment de "perdre quelque chose" sans explication. En réalité, ce qui saigne, c’est l’égo, car il est traversé par une lumière plus haute.
Le voile énergétique dimensionnel :
C’est celui qui sépare les plans physique, éthérique, astral, causal...
Lors de certaines nuit noires, transes, extases, ou traumatismes, un être peut expérimenter une "ouverture de voile", avec une perte énergétique violente avec comme symptômes une fatigue extrême, des saignements physiques, de la tachycardie, une chute brutale de tension...)
Dans ce cas, la "saignée est une brèche dans la structure vibratoire, souvent vécue à tort comme un effondrement, alors que c’est un passage initiatique forcé.
Dans certaines lignées de sorcières européennes préchrétiennes ou cryptées, on trouve la notion de "l’ouverture du drap rouge", le moment dans la vie d’une femme où un cycle menstruel ou une perte de sang non expliquée déclenche une vision, une clairaudience ou une transformation.
Elles appelaient cela “la traversée par le sang”, ou “la fente des mondes”.
Dans certains grimoires médiévaux, une “tache rouge sur la page blanche” signifie que l’adepte a touché la zone entre les mondes.
Le corps physique n’est donc pas qu’un réceptacle de souvenirs ou de traumatismes il est aussi un alambic vivant, capable de transmuter et libérer les empreintes inscrites dans ses tissus, sans forcément les revivre ni les verbaliser.
La menstruation est une mutation qui marque le moment où une couche d’illusion, de mémoire ou d’identité se déchire, laissant passer soit une douleur ancienne à expulser, soit une lumière plus haute à intégrer...
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Je suis Calista Bellini, bienvenue sur mon blog
Si tu veux te libérer du poids du passé qui te correspond ou du transgénérationnel qui te bloque. Si tu constates que le futur t'angoisse et que tu ne réussis pas à accepter le changement. Si tu as vécu un traumatisme qui ne te permet pas de t'abandonner à la vie et provoque en toi un excès de contrôle, ou, si tu ne sais plus où tu en es et que tu dois prendre ta vie en main,... je peux t'accompagner en coaching de développement personnel, et d'Alchimie du réel, qui peut t'aider à retrouver la sérénité dont tu as besoin pour créer ton futur !
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